L'abstraction me permet de photographier la ville, de capter les humeurs de ses habitants (les habaneros), des personnes singulières, belles, pleines de joie, de lumière et beaucoup, beaucoup de musique, ce que je ne peux comprendre et transporter dans l'œuvre qu'en vivant dans le quartier.
Mes œuvres sont le portrait de ma ville et de ses habitants, une ville qui génère beaucoup de chaleur (32 degrés Celsius) à n'importe quelle saison de l'année, dans mon quartier et mon voisinage se créent de multiples situations et expériences auxquelles je ne peux échapper, ni être étranger et je finis par peindre dans mes œuvres, dans lesquelles j'essaie de capturer sur la toile et le carton les expériences de ma promenade dans La Havane.